Celui qui croit que la sorcellerie est un folklore des vieilles ruelles de Fès ou des campagnes oubliées du Maghreb n’a pas compris dans quelle guerre il vit. La sorcellerie n’est pas un simple héritage culturel. C’est un système. Une ingénierie spirituelle pervertie, transmise et perfectionnée par des générations de criminels de l’invisible.
Et les savants, eux, ne parlent pas de "sorcellerie" comme on parlerait de sortilèges de contes pour enfants. Ils parlent de sihr. Un mot chargé. Un mot qui, dans la langue arabe, contient la ruse, le secret, la dissimulation, la manipulation des sens, la destruction des cœurs.
Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’existe pas une seule forme de sihr. Les anciens savants ont classé cette abomination en plusieurs catégories, non pas pour le plaisir de la nomenclature, mais pour permettre aux croyants de comprendre ce qu’ils affrontent. Car dans une guerre, on ne combat pas un ennemi que l’on ne sait pas nommer.
Les pactes silencieux et les trahisons muettes
Dans cet épisode, nous allons explorer les sept formes principales de sorcellerie que les savants ont identifiées. Sept manières de toucher l’âme, de briser les familles, de troubler les perceptions et d’altérer les corps. Sept clés qui ouvrent les portes de la guerre invisible, et qu’il faut impérativement reconnaître pour les refermer.